Entre gastronomie et expression artistique, la Ferme Quanta renforce son attractivité
10 juillet 2017
« Quanta est une association qui se propose d’interpeller chacun sur les différences et invite à rencontrer l’autre, à gouter ses particularités, à apprécier ses potentiàalités ».
Etablissement et Service d’Aide à la Personne (ESAT) Quanta propose aux personnes handicapées deux pôles d’action : la restauration au sein d’un estaminet, ainsi que des activités culturelles au sein de la compagnie de théatre Quanta.
Les membres du club Soroptimist Lille Métropole ont découvert Quanta à l’occasion d’une passation de pouvoir car Quanta offre l’opportunité d’organiser des évènements dans un cadre verdoyant au bord du lac du Héron, réserve protégée.
Copie de l’article de Franck Bazin | Publié le 07/05/2017
Sortie de ses problèmes financiers, la Ferme Quanta doit aujourd’hui clarifier son image. Née lieu de création culturelle, elle est devenue quelques années plus tard un espace de restauration et un établissement et service d’aide par le travail (ESAT). Trois activités complémentaires.
Pas question pour Quanta de risquer le déséquilibre : la structure repose historiquement sur trois pieds, ils seront également confortés. Damien Capon, directeur depuis septembre 2016, et Dany Lhermitte, chargée de production et de diffusion, expliquent qu’une des évolutions programmées cette année est une meilleure professionnalisation des travailleurs de l’ESAT.
Jusqu’ici, ils interviennent tant en salle qu’en cuisine, mais aussi dans le cadre de l’activité culturelle. L’idée est d’approfondir leur qualification en leur permettant de se perfectionner dans un métier. La répartition des 22 travailleurs se fera à raison d’environ un tiers par secteur.
La mission de Quanta est de permettre aux travailleurs d’accéder, quand cela est possible, à un niveau suffisant d’autonomie personnelle et professionnelle pour envisager le passage en milieu ordinaire : « Pour nous, c’est le Graal », avoue Damien Capon.
La clarification de l’identité passe aussi par un rappel des fondamentaux. « L’aspect culturel a été à l’origine de l’établissement, avec l’ambition de faire se rencontrer des publics différents, dont des personnes porteuses de troubles autistiques : ça reste le cas. »
L’activité artistique, peut-être moins visible, est pourtant très présente : « Nous proposons des ateliers hebdomadaires et des stages de théâtre. Nous faisons tourner nos créations et la Batucada (percussions brésiliennes). Il y a les projets de théâtre hors les murs, dans le cadre des nouvelles activités périscolaires ou en lien avec des partenaires comme les Papillons blancs. Il y a aussi toute notre programmation de concerts et de dîners-spectacles, et les spectacles privés que nous proposons d’organiser. Et puis il y a les résidences d’artistes, souvent des compagnies régionales en phase de construction ou de consolidation de leur nouveau projet. »
Si l’activité de restauration est un élément essentiel à l’équilibre financier de la Ferme, le volant culturel doit être la vitrine de Quanta. Le Festival du Lac, qui va remplacer le Fête du terroir du 9 au 11 juin, devrait permettre de le montrer, avec trois jours de spectacles et d’animations festives.
Quanta : sur Facebook, Quanta Petitprez.
Mobilisées et généreuses
Villeneuve-d’Ascq. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Les adhérentes du Soroptimist Lille métropole, un club service féminin, ont remis jeudi un chèque de 700 € pour conforter les actions de Quanta en faveur des femmes, des enfants, par la culture et l’ouverture. Une somme remise avec une pointe de déception : les enthousiastes militantes n’ont pas obtenu la fréquentation espérée à leur conférence sur le Quattrocento. Mais il leur en faut plus pour baisser les bras et, déjà, elles ont programmé la prochaine conférence, pour venir en aide à une autre structure (voir ci-dessous). Soroptimist s’engage pour de grandes causes, liées à la femme et l’enfant, à l’échelle mondiale ou locale. Le thème international est l’éducation. Les clubs français, en 2017-2018, veulent faire progresser la connaissance de l’endométriose, une maladie gynécologique encore mal diagnostiquée.
« Amélioration des plantes et biotechnologies », conférence de Benoît Laffineur, ingénieur ISA, le jeudi 8 juin à 20 h à l’ISA de Lille. Participation : 15 €, avec cocktail dînatoire (Étudiants : 7 €). lille-metropole@soroptimist.fr.